Réveil à 6h, puis à 6h30 nous assisterons à l’Office du matin avec les frères Bernard, Clovis et Ayman. Ce n’est qu’après que nous prendrons un bon petit déjeuner puis rapidement nous nous mettrons en route.
De suite, nous aurons une très longue descente (dénivelé négatif + de 700 m) sur la route goudronnée jusqu’au carrefour (Amman-Madaba-Dead Sea). La violence du vent (plus de 130 kms) qui soufflera dans notre dos compliquera considérablement notre tâche.
Heureusement qu’un conducteur transportant des moutons dans son pickup, s’apercevant de la difficulté de notre tâche, s’arrêtera spontanément pour nous emmener. N’ayant pas de place dans la cabine, nos sacs iront rejoindre les moutons …
Du carrefour jusqu’à la Mer Morte, nous n’aurons quasiment plus de descente, par contre notre avancée ne sera pas facilitée pour autant. Un violent orage, accompagné d’une très forte pluie s’abattra sur nous pendant une bonne heure.
C’est là qu’un nouvel automobiliste, ayant pitié de nous, nous prendra en charge jusqu’à quelques kms avant notre destination, la fameuse plage de « Ramada Beach ».
Notre galère continuera encore car, arrivés au « Ramada Beach », il nous faudra bien 1h30 à parlementer sur place avec plusieurs responsables puis au tél. avec 2 haut gradés militaires dont un colonel français, pour avoir une autorisation d’entrer à l’hôtel et de là accéder à la plage privée de l’hôtel.
A savoir qu’il s’agit tout bonnement d’une plage appartenant à l’hôtel située dans une zone militaire donnant directement accès à Israël….notre situation décantée, nous aurons carrément un accès VIP dans cet hôtel. Le colonel ayant dit à Bernard » demandez et vous aurez tout ce que vous voulez ». Tout cela était très vrai, même les draps de plage de l’hôtel. Par contre, nous nous apercevrons très vite que nous sommes sous haute surveillance, un pseudo membre de l’hôtel ou peut être même un RG épiera tous nos faits et gestes. En permanence il se tiendra non loin de nous et prendra des centaines de photos.
Et pour ne rien arranger, cela fait maintenant 3 jours que Bernard traîne une gastro carabinée.