Dans l’ensemble, la nuit aura été bonne, excepté les 2 chiens qui viendront nous réveiller vers 2 h du matin. Heureusement, ils ne se laisseront pas prier quand Bernard les chassera.
A priori une trop longue étape nous attendait aujourd’hui et nous avions de toute façon prévu de prendre le bus jusqu’à Usce pour éviter la très dangereuse route que nous aurions dû prendre à pied.
Pendant les 18 kms en bus, nous ferons la connaissance de Mathieu, un jeune français de 26 ans, de Rennes, qui passe ses vacances en Serbie. Arrivés à Usce, on nous informera que la route par la montagne que Bernard voulait prendre est coupée et qu’il faut donc continuer sur cette dangereuse route pour aller au monastère de Studenica.
En concertation avec Mathieu, notre décision sera rapidement prise, nous allons monter au monastère avec un mini bus. Surprise, pas de bus avant 15h30, ce qui nous ferait attendre beaucoup plus longtemps, du coup nous obterons pour le taxi.
Une fois sur place, nous découvrirons un très beau monastère du XII° siècle. Malheureusement une partie n’est pas accessible en raison de gros travaux. Petite déception aussi nous ne verrons qu’un ou deux moines de loin, car ils restent à l’écart du public. Un peu plus gênant pour nous, nous n’aurons pas notre cachet du pèlerin.
La visite terminée nous rejoindrons notre hébergement du soir le « Baltics room » à 1 km du monastère. Un grand merci à Yvana et Sten de Lazarevac pour cette réservation.
Ce matin, 3 kms pour nous rendre à l’arrêt de bus et ce soir 1 km pour notre hébergement, ce sera en tout et pour tout, notre marche d’aujourd’hui.
Bonjour à tous les deux,
Il m’a fallu du temps pour me remettre de l’émotion de ces derniers jours en Serbie et c’est du bus retour vers la France que je vous écris.
Lorsque nous nous sommes quittés vendredi, une voiture blanche semblait ne pouvoir m’emmener jusqu’à Ušće, mais le couple qui la conduisait m’a finalement pris jusqu’à Kraljevo ! De là je suis parti vers Čačak pour arriver en fin d’après-midi au festival de trompette de Guča où j’ai passé 3 jours pleins de musique et de nouvelles amitiés (et peut-être de quelques bières…) Bref, cette journée du vendredi a été couronnée de succès et votre rencontre en a assurément été le temps fort tant elle était surprenante et inspirante.
De tout coeur je vous souhaite bien du courage pour la suite, de bien belles rencontres, d’autres beaux monastères et pas trop de rosée le matin. Je continuerai de suivre vos aventures depuis la France ou d’ailleurs.
Bonne marche et à bientôt peut-être, Jérusalem vous tend les bras.
Mathieu
P.S. Voici mon adresse mail : [email protected]
Coucou Mathieu,
Très contents que tu aies pu rentrer facilement à Kraljievo et que tu aies pu assister au festival de musique. Nous avons souvent parler de toi. Tu peux être très fier de ce que tu fais. Bravo encore. Nous sommes très heureux que tu ne nous aies pas oubliés. Pour notre part, nous sommes aujourd’hui à Mitrovica, Kosovo, et à partir d’après demain nous aurons la chance de partager une semaine avec notre fils Guillaume. A la fin du mois ce sera au tour de Marc de partager 15 jours avec nous. Nous espérons que tu restera en contact avec nous. N’hésite surtout pas à laisser d’autres commentaires car cela fait tellement plaisir.
Saches que même si nous n’avons passé que quelques heures ensemble, nous n’oublierons jamais ces moments forts.
Tu le sais, tu pourras venir nous voir chez nous, nous avons de la place et nous saurons t’accueillir comme il se doit.
Bises de nous 2.
Bonjour à vous.
Petite pensée pour vous en lisant ce matin ce petit extrait de La Vie, écrit par un marcheur :
« J’ai compris que randonner signifiait rencontrer. J’ai ressenti une grande sérénité, mon esprit était libre. Je laissais courir mes pensées au rythme de la marche. Marcher, au bout d’un moment, s’apparente à la méditation. On devient calme, plus attentif à son environnement ».
Bonne continuation.
Bises de
Jeanne-Marie et Rémy
Bonjour à vous 2
Merci pour ce très bel article auquel nous souscrivons totalement. Nous aimerions juste rajouter que la recherche d’un logement, que le stress de ne pas savoir où l’on va dormir le soir, perturbent parfois un peu cette sérénité.
Mais que ce chemin est beau !
Mon Dieu merci pour tout et merci à vous tous sans qui rien ne serait pareil.