Encore un moment très émouvant ce matin en quittant les « soeurs Clarisses ». Elles nous ont offert à chacun un chapelet en bois ainsi qu’une carte avec une image religieuse de Charles de Foucauld, une référence à Nazareth.
Il nous faudra parcourir près de 3 kms pour sortir de la ville. D’abord sur une route en forte pente, et ensuite il nous faudra monter plus de 400 marches.
Dès la sortie de la ville, il nous faudra enfiler, pour la 1ere fois depuis bien longtemps, nos capes de pluie. Nous les garderons pendant près de 3 h. Nous nous faufilerons au travers d’une végétation trappue avant de perdre notre trace GPS et de nous retrouver face à plusieurs déchetterie.
C’est à l’entrée d’une forêt que nous retrouverons notre chemin qui nous emmènera, après de bonnes descentes, sur une route goudronnée qu’il nous faudra traverser. Surprise ce n’est pas une route mais 3 dont une autoroute qu’il faudra traverser et plusieurs fossés.
Après avoir franchi les glissières de sécurité de l’autoroute, nous arriverons à une petite route bien tranquille que nous suivrons pendant plusieurs kms. De là, nous emprunterons un chemin de terre suivi d’une montée très rocailleuse avant d’arriver enfin sur la route goudronnée qui nous conduira à Kanna notre destination du jour.
Mais auparavant il nous faudra encore passer à côté de plusieurs déchetteries sauvages. Très étonnant dans un pays qui se veut aussi organisé et strict.
Kanna, cette ville de Galilée de 23 000 habitants doit sa renommée à un des miracles de Jésus. C’est ici, lors de noces, que Jésus transforma l’eau en vin. Comme nous arriverons à la tombée de la nuit, nous ne tarderons pas à nous chercher un toit pour la nuit. Malheureusement aucun des deux couvents ne nous acceptera.
Il nous faudra donc nous chercher un hôtel à un prix bien plus cher. Une fois de plus, nous nous rendrons compte qu’on donne la priorité à ces touristes descendant de leurs luxueux cars.
Et la pluie se changea en vin ! !
Bientôt le bain dans le lac de Tibériade?
Bonne soirée à Cannah
Mariéte même si tu as souvent raison…. Mais cette fois-ci ce n’est pas le cas. Je crois bien qu’il faudra attendre notre retour en France pour ouvrir une bonne bouteille.
Des bisous