Nous quitterons notre logement sympa sans petit déjeuner et c’est quelques centaines de mètres plus loin que nous achèterons des provisions pour le petit déjeuner et nous nous installerons rapidement dans un bar pour un café attendu.
Par contre, ce qui n’était pas prévu, c’est qu’un client anonyme nous paiera le café.
Nous aurons beaucoup de mal à quitter la ville, car nous serons régulièrement interpelés pour une invitation.
Quelques kms plus loin, à Smire, nous rencontrerons ce sympathique chef d’entreprise en bâtiment qui ne nous laissera d’autre choix que de prendre une collation avec lui et son équipe.
De là, nous grimperons dans la montagne, par des sentiers forestiers qui heureusement par moment nous apporteront un peu d’ombre.
Pendant plus de 3 heures, nos seules rencontres se résumeront à un autochtone avec ses 2 chevaux et un peu plus loin à un groupe de 4 chasseurs.
Dommage que le chemin soit aussi défoncé par de gros engins de débardage, difficile pour nous autres pèlerins. Un moment donné, nous perdrons notre trace GPS ce qui rallongera notre chemin de plusieurs kms. Au lieu d’arriver directement à Runevë, où se trouve notre hébergement, nous passerons malheureusement par la petite ville de Kacanik.
Pas si grave, car là encore nous aurons des invitations à répétition, malheureusement nous ne pourrons pas toutes les accepter. Entre autres, un homme à vélo réussira quand même à aller nous acheter des boissons fraîches et heureusement car nous en avions besoin. Bernard aura même les félicitations de la police locale.
Quelle belle surprise de découvrir cet havre de paix, d’une propreté irréprochable, en arrivant à notre destination. Kadrije avec l’aide de sa fille Anita et de son fils Armend nous préparera un excellent dîner digne des plus grands restaurants.
Toujours beaucoup de personnes sympas sur votre route.
L arrivée de Guillaume doit aussi être dynamisante pour vous.
Bonne continuation dans cette région des Balkans à l histoire politique et religieuse complexe.
Bravo, tu as parfaitement résumé la situation, tant en ce qui concerne le côté géopolitique que notre état de forme.
Il est vrai que le passage de Guillaume nous a fait beaucoup de bien mais aujourd’hui nous devons faire face à notre grand état de fatigue. Bises à vous 2.