Réveil à 5h30, puis rapidement, sans petit déjeuner, nous rejoindrons la gare routière de la ville. Après un petit café, il ne nous restera plus qu’à embarquer dans le bus, à 6h30, qui nous mènera, après 45 kms, à la frontière grecque. Dommage pour nous, le vendredi, samedi et dimanche, il y a un bus qui relie Alexandroupoli à Kesan en Turquie
C’est là que tout se compliquera par manque d’informations cohérentes. Il faut savoir qu’il n’est pas possible d’entrer en Turquie à pied. Il nous faudra donc trouver un véhicule motorisé. En gros, il n’y a que 2 solutions, soit recourir à un taxi qui vous delestera entre 70 et 80 €… , ou demander à un automobiliste qui lui même franchit la frontière de vous emmener. Bien sûr, pour notre part, nous choisirons l’auto stop.
Procédons par ordre chronologique :
- Passage à pied de la frontière grecque et contrôle des passeports
- A partir de là, nous nous trouvons en zone « free »
- Sur le parking du shop bar, nous demanderons à tous les conducteurs s’il y a moyen de franchir la frontière turque dans leur voiture. Il faudra s’armer de patience car en début de matinée, il y a très peu de passage et la plupart des voitures sont chargées.
Nous trouverons finalement deux dames Turques qui reviennent de vacances en Grèce qui accepteront de nous emmener dans leur voiture. Nous franchirons un grand pont avant d’arriver aux postes de contrôles police et douane Turques. Les formalités se passeront très rapidement et surprise pour nous, les deux dames, allant dans la même direction que nous, nous déposerons 30 kms plus loin, à Kesan.
A la gare routière de Kesan, nous prendrons un mini bus pour Gelibolu, 70 kms plus loin. Dès notre arrivée, nous serons subjugués par cette belle ville et la gentillesse des habitants. Avant toute chose, nous irons faire du change et il faut savoir qu’ici, pas de bureau de change, tout se passe dans les bijouteries. Après, nous irons faire l’acquisition d’une nouvelle carte SIM qui devrait nous suffire pour les 36 étapes à faire dans ce nouveau pays.
Avant d’aller déjeuner, nous irons nous promener dans les rues de cette ville très animée. Tous nos contacts nous conforterons de l’amabilité des turques.
Pendant notre repas, le restaurateur nous ramènera des olives, deux bouteilles d’eau minérale et du raisin que nous n’avons pas commandés. Au moment de payer, quelle belle surprise, tout ce que nous n’avions pas commandé nous a été offert et il en sera de même pour le café de Bernard et le thé de Geneviève. Bienvenue en Turquie.
Il sera à présent temps de se trouver un logement pour ce soir. Nous avons presque eu peur car le 1er hotel trouvé par Bernard était complet, les 2 suivants bien trop cher. C’est finalement par hasard que nous trouverons le petit hôtel « Istanbul » pour un prix convenable.
En 2009, j’étais entré à Pied à la frontière Bulgare > Turquie
Tu sais Jean Claude il ne te reste plus qu’à reprendre ton bâton de pélerin pour passer par le Kosovo, la Macédoine et la Grèce…..et nous de recommencer en passant par la Bulgarie…. (Rires….)
Bises à toi et à ton épouse