Après un rapide petit déjeuner, nous partirons tranquillement à travers les ruelles de Kanna en compagnie de Luc, ce franco portugais, rencontré hier soir dans notre hôtel. C’est avec lui que nous marcherons une grande partie de la journée.
Dès la sortie de la ville, nous emprunterons d’agréables chemins de terre malheureusement boueux suite à toute la pluie de la nuit. Une fois de plus dommage pour toutes ces déchetteries aux abords des chemins.
Un peu comme la veille à Nazareth, ici tout va très vite, les immeubles poussent comme des champignons.
Un peu avant notre repas de midi, nous n’échapperons pas à une forte pluie orageuse qui rendra le sol très glissant et collant et c’est ainsi que, tout crotté, nous pousserons les portes d’un restaurant. Dommage, c’est la 1er fois que nous prendrons un déjeuner dans un restaurant pendant notre rando.
A l’entrée de Lavi, nos chemins se sépareront, Luc de son côté continuera encore un peu alors que nous, nous nous mettrons en quête d’un hébergement pour ce soir.
Les prix affichés par le Kibboutz de la petite cité nous ferons fuir aussitôt et nous pousserons vers la ville voisine de Givat Avni. Mais là encore, nous ne trouverons rien, aucun hôtel. Nous nous dirigerons vers une maison où d’après « Google », un particulier était censé louer une chambre, mais l’information était erronée.
Par contre, le monsieur qui nous ouvrira la porte nous annoncera qu’il doit se rendre dans la petite ville de Tiberias et qu’il pourrait nous déposer là bas. Étant donné qu’il n’y a pas d’hôtel ici nous n’hésiterons pas un seul instant à accepter son offre.
Tiberias, étant théoriquement la destination de notre étape de demain, le fait d’y être déjà ce soir ne nous dérangera pas du tout. De toute façon, nous n’aurions pas marcher demain, étant donné que nous passerons la journée avec un ami israélien de Georges, un steinbachois, ami de Geneviève.