Jeudi 29 septembre – Étape 143 de Izmir à Karacaagac – 30 kms dont 9 en voiture
Jeudi 29 septembre – Étape 143 de Izmir à Karacaagac – 30 kms dont 9 en voiture

Jeudi 29 septembre – Étape 143 de Izmir à Karacaagac – 30 kms dont 9 en voiture

Une nouvelle fois Cemile nous servira un petit déjeuner royal mais, aujourd’hui, pour notre départ Ozan aura tenu lui même à nous préparer un super jus de fruits à base de pêche et de raisin.

Avant de nous quitter, il nous faudra absolument une dernière photo souvenir de nous 5. Rapidement, les enfants vont nous quitter en premier car le bus scolaire ne va pas tarder à arriver.

Puis arrivera notre départ, cette fois-ci pour de bon. Mais auparavant Cemile nous offrira un « œil turc » porte bonheur qui devra nous protéger pour la suite de notre pèlerinage. Elle nous donnera aussi une lettre « intention de prières » à déposer à Jérusalem. Quel moment intense et quelle responsabilité pour nous!

Ce n’est qu’un au-revoir, c’est sûr, nous nous reverrons mais cette fois-ci en France

Pour nous éviter de traverser cette très grande métropole de près de 5 millions d’habitants, Barkin fera un détour ce matin en allant à son travail. Par la même occasion, il nous fera gagner 9 kms sur notre journée de près de 30 kms.

Après avoir quitté Barkin, nous prendrons d’emblée beaucoup de plaisir à marcher, car nous aurons de suite un sentier très agréable que nous ne quitterons pas jusqu’à 5 kms de notre destination.

En prenant de la hauteur, nous aurons l’occasion de faire un dernier clin d’œil à Izmir.

Il nous faudra juste gérer notre cardio car aussi beau soit il, notre chemin, entre les pins et les sapins, n’arrêtera pas de monter et de descendre. Et oui Bernard, ça grimpe …..

Un peu plus loin, après avoir rencontré non pas un berger mais cette fois-ci un vacher avec ses vaches et ses chiens, nous tomberons nez à nez avec ces belles colchiques, signe de la fin de l’été.

N’ayant rencontré aucun village, nous n’avons même pas pu faire de pause. 4 à 5 kms avant de rejoindre le petit village de Karacaagac, notre sentier laissera sa place à une petite route goudronnée. De suite, nous voudrons rejoindre un de nos hébergements prévus, malheureusement tout est fermé.

Comme souvent, dans ces cas là, il nous faudra aller dans un petit bar pour demander qu’on contacte pour nous le maire du village où l’imam. Mais très rapidement nous dechanterons car aucun des deux ne sera joignable.

Après d’interminables palabres, et grâce à google translate, le propriétaire du bar contactera pour nous un couple franco-turc qui viendra à notre rencontre. Et l’incroyable arrivera!

Arielle et Özden, nos anges du jour, vont nous tirer d’affaires en nous emmenant chez eux, dans leur toute nouvelle maison, qu’ils n’habiteront eux-mêmes que dans quelques jours.

Après un gros coup de stress, nous voilà rassurés, une maison entière pour nous tout seul. Une fois de plus, mon Dieu merci de veiller sur nous.

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