Quelle bonne idée d’avoir dormi dans l’église de ce hameau d’une quinzaine de maisons ! A l’extérieur, pendant une bonne partie de la nuit, des trombes d’eau accompagnées d’un orage violent se sont abattues sur le village.
C’est dans la fraîcheur et l’humidité persistante que nous partirons déjà à 6 h ce matin. Il ne pleuvra plus de la journée mais il faudra attendre le début de l’après-midi pour le retour du soleil.
Quant à l’étape elle même, elle sera en tout point identique à celle d’hier si ce n’est qu’aujourd’hui nous n’aurons que du goudron pendant les 27 kms.
Arrivés à Mosonszolnok, l’unique village traversé, nous cherchons en vain un petit bar café. N’ayant rien trouvé, nous nous adressons à une mamie du village pour la questionner à ce sujet.
De suite, elle nous apprendra qu’il n’y en a plus dans le village et nous invitera spontanément à prendre le café chez elle. Quelle délicate attention car, outre le café, nous avions besoin de nous reposer un peu ce qui était impossible tout le long du parcours car il n’y a pas un seul banc…. ni un tronc d’arbres.
La communication fut très difficile car cette gentille dame ne parle que le hongrois. Par contre, elle entamera avec force « la Marseillaise ».
L’entrée de Mosonmagyarovar se fera par une très longue zone commerciale dans laquelle Bernard en profitera pour acheter un duvet, perdu dès la 1ere semaine, souvenez-vous. Quant à Geneviève elle en profitera pour remplacer sa serviette perdue.
De toute façon maintenant les rôles sont inversés : cet après midi Geneviève a reçu un message de notre hôte de Bratislava lui annonçant qu’elle a oublié chez lui, sa veste de pluie. Hier, elle remarqua aussi l’absence d’une de ses brassières……
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre nos hôtes Kornélia, Tomi et leur chien Donar
Quel bonheur de trouver des gens aussi simples autour d’1 petit café. C’est vrai que la barrière de la langue ne permet pas certains échanges, mais bcp de choses peuvent être ressenties à travers un regard, un geste ou un sourire.
Bonne continuation. On vous suit tous les jours. Bisous
Tu viens de tout dire.
Bisous Véro
C’est un rituel de semer vos affaires perso tout au long de ce chemin !! Il me semble pourtant que vous n’avez pas tant de choses que ça … Nous avons eu le même expérience d’un petit café chez une vieille dame lors d’une balade à vélo à Notre Dame de l’Osier . Elle nous a vus démunis devant la devanture du café du village fermé ‘ Et bien venez chez moi ‘ .
C’est très agréable de rencontrer des gens qui ouvrent leur porte spontanément …surtout à l’étranger quand ils ne parlent pas la langue .
Belle soirée chez Komélia
Bon courage demain
Coucou
En ce qui concerne les affaires perso, tu as raison mais c’est tout simplement parce que nous devons nous délester un peu…nos sacs étant trop lourds…..
Oui des âmes charitables nous en avons déjà vues beaucoup et nous espérons que cela va continuer car sur un aussi long pèlerinage nous en aurons besoin.
Bisous