Aujourd’hui, malgré la courte distance, l’étape sera bien fatigante et très difficile.
Après avoir quitté la ville, nous prenons un chemin qui monte et rapidement nous verrons les ruines du château de Fluhestein.
Nous traversons quelques prairies et de temps en temps nous croisons une route qui nous mène à la petite chapelle de San Leonardo.
De là, nous ne cessons de monter jusqu’à la crête du Tiefenbacher Eck. La fin, avant d’arriver au sommet du Baoleskopf (1 576 m) sera d’ailleurs très verticale.
De ce sommet, les vues sont spectaculaires en particulier sur le Spieser, notre prochain sommet.
Mais avant de l’atteindre, il nous faudra, auparavant descendre une prairie assez humide, heureusement avec certains aménagements pour faciliter le passage du randonneur.
Ensuite, une dernière ascension, pas des plus simple, nous mènera au sommet du Spieser (1 651 m). Les derniers trente mètres, il faudra même qu’on se serve de nos mains. Dur….
La descente vers le village, Unterjoch s’avèrera interminable.
Pour compliquer le tout, à plusieurs reprises, il nous faudra même traverser des névés et redoubler de prudence.
Par contre, alors que nous pensions qu’il en était fini des difficultés de la journée, sur un rocher glissant Bernard nous fera un rouler bouler assez spectaculaire.
Pas bien grave, résultat de l’opération, de la tôle froissée (petites plaies et griffures,) et un bâton de marche cassé.
Dans le village, il nous faudra encore chercher un hôtel prêt à nous accueillir pour la nuit. Pas si facile, compte tenu de notre état de propreté, de l’heure tardive et des prix exorbitants.
Finalement, c’est à la pension Irène que nous élisons domicile.
Eh ben, ça a eu l’air d’un bon remue-ménage aujourd’hui… Heureusement que tu n’as rien de cassé, Bernard !
15 km bien difficile ! Et comment vous faites pour vous repérer au fait ? Vous avez emmené des cartes préparées à l’avance ? Ou bien est-ce que votre GPS fonctionne au final ? 😉
Autant le Camino c’est facile à suivre mais là…
Effectivement très peu de balisage. Heureusement que nous avons le GPS.
Nous nous reposons exclusivement sur lui et c’est là que tout notre travail en amont porte ces fruits.