Comme nous aurons une très longue journée, nous partirons ce matin dès 6 h, en pleine nuit, sans petit déjeuner.
L’étape d’aujourd’hui ne présentera aucun intérêt car nous ne marcherons que sur le goudron. Tantôt sur la bande d’arrêt d’urgence d’une 4 voies, tout comme hier, tantôt sur un accotement relativement large d’une route à double sens. Heureusement que de temps en temps, nous avions une belle vue sur les Dardanelles.
Ce nest qu’après 10 kms que nous aurons enfin l’occasion de prendre notre petit déjeuner dans un bar le long de la route. Attirés par l’assiette du voisin, nous commanderons la même chose, c’est à dire des « gözleme ». En fait, il s’agit de galettes au fromage et aux pommes de terre. Petite anecdote, suite à un malentendu, la serveuse nous apportera le double de ce que nous pensions. Génial, nous avons donc notre petit déjeuner pour demain. 😄
Dès notre arrivée à Eceabat, nous nous dirigerons vers le port pour prendre nos tickets pour le ferry (10 TL).
Sur le front de mer, nous aurons l’occasion d’avoir une petite leçon d’histoire au sujet des féroces batailles livrées ici. La ville d’Eceabat et ses environs ont été, en 1915, le théâtre de rudes combats opposant l’empire Ottoman à la coalition formée par le Royaume Uni, la France, l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Canada. Fort heureusement, l’armée turque sut repousser les assauts de l’ennemi. Des deux côtés, cette guerre qui dura un an fit de nombreuses victimes. (120 000).
En attendant le départ, si vous avez besoin de retirer de l’espèce, n’hésitez pas, vous aurez l’embarras du choix….
Enfin nous prendrons le ferry pour une traversée d’une petite demie heure. C’est ici que le détroit est le moins large avec environ 1,5 km.
Dans la ville de Canakkale, nous chercherons une boutique pour acheter un chargeur de piles car Bernard a oublié le sien dans notre hébergement à Alexandroupoli. C’est là que nous rencontrerons Atilla, un très gentil turc, qui se proposera de nous aider. Pour le remercier, nous irons prendre un verre avec lui. Encore merci Atilla.
C’est bien fatigués que nous rejoindrons notre hébergement.