Ce matin, réveil matinal à 4h30 pour un départ à 5h. Ce n’est pas parce que l’étape est aussi longue mais tout simplement, la météo annonçant encore des températures caniculaires, nous décidons donc de partir marcher à la fraîche.
Geneviève nous a fait de belles frayeurs ce matin. Même pas 100 mètres après avoir quitté notre logement, elle est tombée lourdement dans des escaliers du parc en voulant éviter des toiles d’araignées. Et là plus de peur que de mal.
Nous prenons donc enfin le chemin, d’abord sur quelques kilomètres de goudron, puis sur de beaux chemins forestiers pour la plupart du temps. Dommage que le sol soit souvent sablonneux, comme hier, car nous arriverons particulièrement sales à cause de cette poussière collant à notre transpiration.
Avant d’arriver à Mocsa, l’unique village de la journée, nous traverserons à nouveau l’autoroute M1 avec toutes ses nuisances sonores.
A l’entrée du village, à 8h30 ce matin, il faisait déjà 27 degrés et nous nous réjouissions, certes un peu trop vite, pour un bon café. Malheureusement, le corona a fait une victime de plus et ainsi le restaurant n’ouvrira plus ses portes.
Dès notre arrivée à Tata, vers 14h, nous nous dirigeons vers l’Office de tourisme pour trouver un hébergement pour ce soir. Évidemment, encore une fois, rien pour les pèlerins, mais tout pour les touristes.
Il en sera de même à l’église catholique ainsi qu’au temple protestant et à la synagogue.
Pas grave, nous finirons bien par nous habituer à ces réponses négatives. D’ailleurs la météo n’annonçant pas d’orage ce soir, celà pourrait même être sympa de dormir à la belle étoile.
Dommage d’oublier à ce point les pèlerins alors que les pèlerins en route vers Compostelle y passent et nous autres en route vers Jérusalem.
Nous nous relaxerons un peu sur les rives du beau lac de Tata (24 000 habitants quand même).
A présent, nous allons chercher un petit restaurant pour notre dîner bien mérité.
Grosse pensée également à toutes nos tatas car nous ne traverserons pas tous les jours une ville portant ce nom.
Il va falloir bien dormir cette nuit pour récupérer un maximum, car il faut bien l’admettre, nous commençons à fatiguer. Certainement que la canicule y est pour quelque chose.
Coucou plein d encouragements pour que vs trouviez des hébergements sans avoir à essuyer autant de refus. Ça va les semelles tiennent le coup ?
Coucou Régine
Je n’ai pas vraiment peur des araignées mais quand tu as, tout juste réveillée, une toile bien épaisse dans le visage…..
J’ai fait un mouvement brusque de la main, mes lunettes et moi avons valsé. Du coup ma tendinite à l’épaule qui était guérie est revenue…. J’espère que ça va vite guérir.
Pour les hébergements, ce n’est pas toujours facile. Nous avions réservé le plus possible d’hébergements à l’avance mais tu ne peux pas le faire pour plusieurs mois avant. Nous comptions sur des hébergements religieux mais à priori ils ne veulent pas vraiment de nous.
Pour l’instant les semelles tiennent le coup mais en ce moment notre gros problème c’est la canicule alors on doit se remotiver chaque jour.
Des gros bisous
Il faudrait prendre une vraie journée de repos , buller au bord du lac Tata par ex
Courage !
Tu as tout à fait raison, on en ressent le besoin mais on attend Budapest le 5 juillet.
Bisous bisous